Les associations de solidarité internationales évoluent dans un monde pour le moins complexe. Elles oscillent entre plusieurs phénomènes mondiaux dont ceux du politique, du financier, de l’entrepreneurial, de l’environnemental, du social, du médical etc. Mais celui qui paraît le moins abordé aujourd’hui, au delà de leur relation avec les entreprises qui restent à débattre, c’est celui de leur relation avec les médias et la publicité.
Trois journalistes faisaient partie de l’expédition Arche de Zoé. Leur présence n’était probablement pas due à la volonté de raconter l’histoire d’un fiasco. Ainsi l’on est en droit de se poser la question de savoir si les droits du reportage étaient déjà vendus par l’agence Capa, à qui et sous quel angle journalistique.
Si l’opération avait réussi, l’association aurait, en même temps que de faire sa pseudo opération humanitaire, réalisé un coup médiatique d’envergure lui permettant d’accéder à un taux de notoriété probablement équivalent aux éphémères mais néanmoins très connus « Enfants de Don Quichotte ». Et ce, à moindres frais. Stratégie ultra marketing dont Greenpeace s’est faite la championne (à la grande différence qu’il n’y a pas de « Mr Greenpeace » comme dans bon nombre d’autres associations qui à l’inverse ont leur « Mr Propre »).