Les coopératives quelles que soient leur taille et leur secteur d’activités mesurent ce qu’emporte leur soutien au projet d’avis. Ce sont des entreprises et des entrepreneurs. Elles créent de la richesse et de l’emploi. Elles sont soumises aux règles du marché : compétition des prix, nécessité du développement. Parce qu’elles sont au service d’un patrimoine collectif, elles savent ce qu’elles doivent au capital de leurs membres et à la force de travail de leurs collaborateurs. Capital et travail ne sont pas antinomiques.
C’est pourquoi la coopération est autant attachée à la liberté d’entreprendre qu’à la liberté syndicale. Il est des situations où poussée à son paroxysme une de ces libertés conduit à entraver l’exercice de l’autre. Il appartient à la loi, d’une part, et aux partenaires sociaux, d’autre part, de définir les règles d’un dialogue social qui repose certes sur des règles et des procédures mais aussi sur la volonté d’aboutir.