Pour le CNLRQ, dès 1993, la mise en oeuvre d’une négociation en vue d’un accord collectif résultait d’une double nécessité.
La première était externe : la Loi fait obligation aux entreprises de plus de dix salariés d’adhérer à une convention collective.
Certaines Directions départementales du Travail, cherchant l’application des textes, voulaient rattacher les Régies de Quartier à des conventions collectives de branches telles que celles du nettoyage, du bâtiment ou des centres sociaux (entre autres).
Ces rattachements ne correspondaient pas aux spécificités des Régies de Quartier, et ne répondaient pas à leur objet premier : contribuer à construire une citoyenneté urbaine, c’est à dire retisser des liens sociaux sur le quartier, quotidiennement, avec les habitants salariés, dans le cadre de prestations techniques sur cette mission sociale créatrice de liens.