Parlons vrai : Les caddies « Breton » : baisse des prix ou politique de l’indice ?

Publié le

Parlons vrai : Les caddies « Breton » : baisse des prix ou politique de l'indice ?

Ces associations n’ont pas souhaité agir en lieu et place de l’INSEE, institut qui traditionnellement sait mesurer les évolutions de prix à travers des indices de qualité mais qui ne peuvent traduire ce pour quoi ils ne sont pas prévus. L’indice des prix à la consommation n’est pas un indice du pouvoir d’achat.

Ces indices sont bâtis dans des conditions étayant leur fiabilité.

Un précédent Ministre des finances, ne s’y trompant pas, a tenté de tromper le sentiment des Français tant sur les prix des produits de marques vendus dans la grande distribution que sur la tarification bancaire.

Aujourd’hui, on nous annonce avec fracas une baisse moyenne d’un caddy virtuel de l’ordre de 0,58 €.

INDECOSA CGT met en garde contre ces tentatives qui ressemblent à s’y méprendre à des politiques de l’indice.
Ces politiques consistent à faire connaître les produits intégrant l’indice influant du même fait sur leur prix et de se servir ensuite de ces résultat obtenus pour tromper le citoyen.
Or, les plupart des produits composant ce nouvel indice sont quasiment rendu public dans la presse rendant du même fait l’instrument inutile.

Les consommateurs Français savent montrer leur désapprobation
lorsqu’ils ne sont pas entendus. Maintenant qu’ils ont parfaitement perçu la croissance de 2004 ainsi que la hausse du coût du logement, qui leur a pleinement échappé, ils réclament à juste titre leur part.
Ils réclament une juste répartition des richesses qui ne peut passer uniquement par des aides aux entreprises ou pour pallier à leur déficience.

INDECOSA persiste à réclamer une TIPP flottante compensant les effets de la TVA que chacun qualifie d’injuste.
INDECOSA rappelle au Ministre des Finances que les 0,58 euros ne peuvent en aucun cas compenser les hausses de tarif sur le gaz, l’électricité, les produits téléphoniques et postaux que le Ministre des finances s’apprête à valider.
4% sur l’énergie, c’est directement 40 euros (soit environ 260 francs) de plus sur la facture d’une famille.
4% qui viennent compenser une politique, qu’une majorité de consommateurs en France et en Europe rejettent aujourd’hui.

Combien coûte aux consommateur, aujourd’hui, l’ouverture à la concurrence des gros consommateurs d’énergie, combien coûte, globalement, l’entêtement du gouvernement à vouloir laisser flamber sans réagir les prix du pétrole alors que les compagnies pétrolières ont clôturé l’année 2004 sur d’excellents résultats ?

Autres articles dans cette rubrique

Obtenons le report de la fin des tarifs réglementés de gaz

Courrier à destination des députés et sénateurs Paris le, mercredi 8 février 2023 OBJET : Demande d’intervention afin d’obtenir le report de la fin des tarifs réglementés de gaz prévue au 30 juin...

close