Après des mois de négociations difficiles, les organisations syndicales et patronales se sont séparées sur un échec.
À l’instar des autres organisations syndicales, l’UNSA constate que le compte n’y est pas.
Les droits des salariés ne progressent pas (voire régressent) et les employeurs ne se voient opposer aucune contrainte pour répondre à des défis majeurs comme l’employabilité des séniors et la prévention de l’usure professionnelle.
Si l’UNSA constatait une avancée dans l’obligation de négocier les politiques d’emploi des séniors dans les entreprises de plus de 300 salariés, elle regrette que cette exigence n’ait pas été étendue aux entreprises de plus de 50 salariés. L’emploi des seniors étant selon nous un véritable enjeu de société, l’accord aurait dû comporter des contraintes, notamment des pénalités financières en cas de non-respect d’objectifs fixés.