Le projet de loi de finances pour 2025 (PLF 2025) vient, enfin, d’être présenté. Il annonce une austérité budgétaire sans précédent.
Pour l’UNSA, bien qu’un ajustement budgétaire soit nécessaire, la réduction des dépenses publiques ne doit pas dégrader la situation sociale des travailleurs et des ménages les plus précaires. Les axes du PLF 2025 ne sont pas équilibrés sur le plan social.
L’inflexion concernant l’augmentation des plus hauts revenus et des plus grandes entreprises, notamment la taxation des rachats d’action, est certes bienvenue, mais reste insuffisante.
En effet, la mesure concernant la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus ne toucherait que les 65 000 ménages, dont la rémunération est supérieure à 500 000 euros par an pour un couple sans enfant et 250 000 euros pour un célibataire. L’UNSA revendique une contribution exceptionnelle sur les revenus supérieurs à 177 106 euros soit 1 % des français les plus aisés. La proposition du gouvernement s’apparente à un simple effet d’annonce !