La conférence d’Addis-Abeba, qui s’ouvre aujourd’hui, est la première étape essentielle d’une année de négociations internationales sur le développement et le climat. La France et l’Union européenne ont un rôle à jouer pour conduire la communauté internationale à prendre les décisions courageuses que la situation de notre planète impose.
L’Union européenne puis la France, en tant que pays hôte de la 21e conférence des parties de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques, en décembre 2015, doivent donner l’exemple et adopter une posture plus ambitieuse pour faire de la conférence d’Addis-Abeba sur le financement du développement un succès.
« Face aux profonds déséquilibres du monde dont on voit tous les jours les manifestations, nous attendons de la communauté internationale qu’elle s’engage avec vigueur pour un modèle économique plus juste et plus respectueux de l’environnement. Cela suppose de s’attaquer aux déséquilibres systémiques tant qu’à la question des moyens de mise en œuvre de l’agenda post-2015. Les dirigeants réunis à Addis-Abeba devront être à la hauteur des défis en cette année historique pour la planète », déclare Philippe Jahshan, président de Coordination SUD.
Les négociations en amont de la conférence ont été laborieuses et le texte manque cruellement d’ambitions pour répondre aux nombreux défis du développement.