Le Mouvement des Jeunes Socialistes profite du mois de l’ESS pour organiser tout au long du mois de novembre des rencontres avec des acteurs de l’Economie Sociale et Solidaire. Ces rencontres nous permettrons ensuite de développer nos propositions sur le sujet à destination des militants du MJS ainsi que du Ministre délégué à l’Economie Sociale et Solidaire.
C’est dans ce cadre que nous avons rencontré Jacques LANDRIOT, Président Directeur Général du groupe « Chèque Déjeuner », 3ème groupe mondial dans l’émission de titre à vocation sociale et culturelle et groupe coopératif dans ce trio de tête après 48 ans d’existence.
Pouvez-vous nous présenter le réseau des coopératives (les SCOP) auquel votre groupe appartient, ainsi que votre coopérative ?
Aujourd’hui, je suis le PDG d’une Société coopérative et participative, c’est ce que sous entend le sigle SCOP. Ainsi, dans le réseau des SCOP ne se retrouvent pas l’ensemble des coopératives, mais uniquement les coopératives où les salariés sont également les actionnaires de leur propre entreprise. Il s’est agit, pour les travailleurs, de se réapproprier leurs outils de production. Dans le réseau SCOP, il existe deux statuts juridiques différents : les SCOP et les SCIC. Ces dernières sont ouvertes à au moins deux collèges, contrairement au SCOP, où seuls les salariés peuvent être actionnaires.
Ainsi, dans une coopérative, chaque actionnaire, quelque soit le montant de sa participation, a une voix pour s’exprimer. Le poids démocratique n’est pas relatif à l’apport économique des actionnaires, mais à leur statut de travailleur. Le Président de la coopérative et l’ensemble des organes directeurs sont élus par les sociétaires.