A temps de crise économique, changement de modèle pour le mécénat. Puisque la monnaie sonnante et trébuchante manque pour financer les projets, pourquoi ne pas prêter sa main-d’œuvre pour participer à l’intérêt général ? Si aujourd’hui, le mécénat de compétence n’est mis en place que dans 15 % des entreprises-mécènes et qu’il ne représente que 4 % du budget global du mécénat en France (données : Admical), il pourrait être amené à se développer dans cette période de morosité économique. Signe avant-coureur : la presse s’intéresse de plus en plus à ses vertus… Lire ce long article du Nouvel Economiste qui revient sur ce partenariat gagnant-gagnant entrer le « monde associatif [qui] va apporter à l’entreprise ce sens recherché par les collaborateurs, et les associations [qui] vont s’enrichir de toutes les compétences apportées par le monde de l’entreprise ».
Répondant au besoin de sens de salariés confrontés à l’ineptie de la financiarisation de l’économie, le mécénat de compétence est aussi un outil – parmi d’autres – de gestion RH, avec « des entreprises pouvant proposer à leurs collaborateurs un détachement d’une durée d’un an, voire davantage. Ce cas de figure peut se rencontrer à l’occasion d’une réorganisation importante d’une entreprise. La direction peut avoir besoin d’un peu de temps pour réorienter au mieux la carrière d’un collaborateur », précise Le Nouvel Economiste.