La fermeture du « camp de Sangatte » fin 2002 n’a rien résolu.
Début 2005, François Legeait, photographe est allé à leur rencontre et a passé plusieurs semaines avec eux à Calais, de squats insalubres en tentatives de traversée et de distributions de nourriture en contrôles de police.
Il fait découvrir des hommes, des femmes et des enfants condamnés à une clandestinité souvent humiliante, des parcours de vie dont n’est pourtant pas absent l’espoir et la dignité qui forcent le respect.
Évitant les schémas politiques réducteurs comme les clichés misérabilistes du genre, son témoignage précise notre regard sur ces « destins clandestins »