Ces propositions
ont pour objectif d’apporter des réponses à la crise de
l’économie financiarisée qui, depuis 2008, révèle qu’elle
conduit à des impasses en se déconnectant de l’économie
réelle. La crise de la dette, qui a marqué la fin de l’été
2011, montre que nous n’avons pas su tirer les leçons des
évènements qui ont précédé. Le profit, pris comme finalité
plutôt que comme moyen au service de l’humain, mène à
une économie court-termiste et créatrice d’inégalités et
de précarité. C’est pourquoi les propositions de l’Usgeres,
en tant que syndicat d’employeurs de l’économie sociale,
sont particulièrement opportunes et cohérentes avec ce
contexte qui appelle d’autres modèles de développement.
En replaçant la valeur humaine au coeur de son projet
économique, l’économie sociale entend développer une
économie responsable alliée à une croissance soutenable.
Cette lettre présente ainsi les principales propositions de
l’Usgeres sur la promotion de la qualité de l’emploi, la
sécurisation de l’environnement des entreprises de l’ESS
et l’instauration d’une véritable démocratie sociale qui
replace la valeur démocratique au coeur des gouvernances
entrepreneuriales et de la gouvernance nationale. Elle
inaugure de fait une série de rencontres avec les candidats
à l’élection présidentielle qui débute par une interview de
François Hollande que nous remercions d’avoir répondu à
nos questions sur ce thème de la démocratie sociale. Nous
vous souhaitons bonne lecture de la Lettre de l’Usgeres
Alain Cordesse, Président de l’Usgeres, Vice-président du Conseil Supérieur
de l’Économie Sociale et Solidaire