Consacré à l’innovation et à la solidarité, le 56e Congrès des centres de santé, qui s’est tenu le 6 octobre, a été l’occasion d’un débat sur le « virage ambulatoire » de la « loi de modernisation de notre système de santé » votée en janvier dernier.
A travers de nombreux échanges et débats, Anne Armenteras de Saxce, directrice générale de l’offre de soins au Ministère de la santé, s’est positionnée en valorisant la pertinence du statut juridique de la Scic pour gérer des centres de santé. Cette forme de gouvernance permet, en effet, d’associer des personnes morales – notamment celles habilitées à gérer ces centres, les professionnels de santé, les usagers, les bénévoles et répond donc bien aux enjeux de coordination territoriale. Elle a confirmé que ses services étudiaient la possibilité juridique d’inscrire cette opportunité dans la circulaire, prévue par la loi, en cours de rédaction.