D’après le centre de recherche européen sur les coopératives et entreprises sociales (EURISCE) les coopératives sociales travaillant dans le secteur de la santé et l’aide sociale représentent 44,5 % des emplois créés dans ce secteur. De plus, entre 2008 et 2013, la hausse du nombre d’emplois au sein des coopératives dans leur ensemble, « peut être entièrement attribué aux secteurs de la santé et autres aides sociales : ils ont plus que compensé la réduction d’emploi dans les secteurs de l’industrie et en particulier la construction ». Le nombre de coopératives sociales a doublé entre 2008 et 2011 (de 5 674 à 11 624) et le nombre d’emploi a lui aussi augmenté de 129,4% (de 159 144 à 365 006).
Le “Terzo Rapporto Euricse sulla Cooperazione” (troisième rapport sur les coopératives) récemment publié par Eurisce1 souligne que la tendance à la hausse des coopératives sociales durant la crise est un « indicateur important de leur durabilité. Nombreux sont ceux ayant déclaré, ces dernières années, que le développement des coopératives sociales n’est pas basé sur les caractéristiques intrinsèques de ce modèle économique – qui est pourtant innovateur en termes de dynamisme commercial et porteur d’un véritable but social - mais plutôt sur les politiques d’externalisation prises par le gouvernement concernant la production de services sociaux et éducationnels.