Une dizaine de salariés en colère dénonçant, dans un tract, le "licenciement brutal de la moitié du personnel" de France Domicile, enseigne nationale de services à la personne : la scène faisait plutôt mauvais effet, ce 23 juin, à l’entrée du centre Georges-Pompidou à Paris, où se clôturaient les Assises de la professionnalisation, organisées par l’Agence nationale des services à la personne (ANSP).
Cet épisode marque-t-il le début d’une vague de licenciements dans les services à la personne ? Laurent Hénart, le président de l’ANSP, n’y croit pas : "Les experts prévoient que ce secteur sera le seul créateur d’emplois nets en 2009."
Pourtant depuis plusieurs semaines, les mauvaises nouvelles s’accumulent. Le 7 avril, Séréna, une autre enseigne nationale (non subventionnée), fondée par les mutuelles Maif, Macif, MGEN et le groupe Caisses d’épargne, annonçait plus de 10 millions d’euros de perte en 2008 et la suppression de 64 postes sur 245.