La loi Hamon a étendu le champ d’application du commerce équitable aux échanges avec les producteurs du Nord. La commission chargée d’établir une harmonisation des certifications vient juste d’être mise en place. Face à l’ampleur de la crise agricole, le temps presse pourtant.
Depuis quarante ans, le commerce équitable a fait la preuve de sa pertinence. Aujourd’hui, près de 10 millions de paysans des pays du Sud bénéficient de conditions de production qui leur assurent une juste rémunération, respectent les droits fondamentaux de l’être humain et instaurent des relations commerciales durables. Les principes du préfinancement des récoltes et de la prime de développement consolident ce contrat de confiance qui permet d’investir pour améliorer la production ou les conditions de travail. Environ 30 000 produits, qui vont du cacao à l’huile d’olive, en passant par des objets d’artisanat, sont consommés dans 70 pays. Alors, pourquoi pas appliquer ces principes au sein d’un même territoire ?
Les contexte de gouvernance , avec des institutions judiciaires tres corrompus ne perlettent pas d aller vers du prefinancement de filieres nobles cimmes celle de l argro ecoligie ,il faut donc investir en amont dans les formations a l ethiques et aux roles tres positif du respect des engagements avant d aborder la production proprement dite