La journée internationale de la femme est l’occasion pour chacun de s’arrêter sur certains chiffres, de s’interroger sur l’« universalité » des violences infligées aux femmes dans le monde, sur la pauvreté féminine, au Nord comme au Sud de la planète, enfin sur l’impact d’alternatives telles que le commerce équitable.
Alors que dans de nombreuses sphères professionnelles françaises, la Journée internationale de la femme est souvent sujette à certaines formes de moqueries, elle représente incontestablement pour la femme en général, une journée particulière de communion avec ses sœurs des quatre coins du monde, manifestée et revendiquée pour certaines, silencieuse et douloureuse pour d’autres.
Mais d’abord, un bref historique
L’origine de la Journée de la Femme est généralement attribuée à Clara Zetkin, enseignante, journaliste et femme politique marxiste allemande. Représentante du Parti Socialiste d’Allemagne, elle propose en 1910, lors de la 2econférence internationale des femmes socialistes de Copenhague, de créer une journée spécifiquement dédiée à la femme. Cette journée s’inscrit alors dans une perspective résolument révolutionnaire.