Le Président de la République française a refusé de rencontrer les associations françaises présentes à Toyako suite au rendez-vous annulé de vendredi 4 juillet. Cet entretien était très attendu par AIDES afin d’interpeller Nicolas Sarkozy sur les manquements de la France en terme de financement de la lutte contre le sida.
A la tête de l’Union européenne et contributeur important au financement mondial de la lutte contre le sida, la France avait un rôle primordial à jouer lors de ce G8 pour la mise en place d’échéances fermes et d’objectifs précis afin d’assurer l’accès universel aux traitements du sida en 2010.
La situation est d’autant plus honteuse que la France accuse un retard de 170 millions d’euros pour le financement de la lutte contre le VIH/sida. La part équitable que la France doit financer est de 4,7% des dépenses des pays riches. Elle n’a pourtant déboursé que 3%.