La CG Scop et le Crédit Coopératif renforcent leur dispositif de concertation et d’accompagnement au profit des Scop

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La CG Scop et le Crédit Coopératif renforcent leur dispositif de concertation et d'accompagnement au profit des Scop

Face à une conjoncture économique difficile pour les entreprises, la Confédération générale des Scop s’est tournée vers son partenaire historique et naturel, le Crédit Coopératif, pour mettre en place un accompagnement spécifique des Scop momentanément fragilisées….

Les deux partenaires, représentés par Patrick Lenancker, président de la Confédération générale des Scop, et Jean-Claude Detilleux, président du Crédit Coopératif, ont décidé de mettre en oeuvre un dispositif national et régional d’information, d’accueil et de suivi renforcés, et ce, en renforçant la coordination de leurs réseaux respectifs pour apporter aux Scop les réponses appropriées aux besoins de chacune d’entres-elles et assurer une meilleure visibilité des difficultés rencontrées.

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15-12-2008 par Michel-Jean LAVEAUD

Comme un autre article voisin le rappelle la vie associative produit de la richesse et des économistes comme Bernard Maris rappelent opportunément que cette production de richesse est peu lisible dans son processus, des projets gouvernementaux d’enseignement pour le moins paradoxaux envisageaient de rendre obligatoire en Classe de seconde un enseignement " Economique" qui ne serait pas " Economique et social".

Pour l’auteur de ces lignes , sociologue chercheur- praticien en sciences sociales et en sciences de l’éducation, ce réformisme là est politiquement (in)correct et donc inacceptable quand par ailleurs le discours politique général se veut mobilisateur des "forces vives" pour résister à " la crise".

La culture générale relègue les SCOP et la vie associative, l’ESS au rang d’accessoires et de paliatifs à une économie orthodoxe qui nous donne les résultats insatisfaisants sinon désastreux qui font la une des médias . L’éducation et l’enseignement avec un étrange effet tampon amortiraient cette évidence et assureraient la relance d’un modèle contestable dans ses excés. La réforme économique ne peut être qu’éducative, culturelle, enseignée sans doute et accompagnée dans la vie réelle d’une économie plurielle o๠le CAC 40 a les vertus de la météo matinale avec le facing convivial (un peu populiste) des étranges lucarnes. La coopération ne s’affiche pas comme une commodité mais comme une exigence de respect mutuel et de risque partagé, le contraire d’une société d’assurance et de réassurance pyramidale.

Au risque d’un ressassement, il faut que les enseignants avec l’éducation populaire et la vie associative mettent " la coopération " sur la liste des bonnes pratiques à expérimenter à l’école, dans la recherche d’information, l’orientation et la formation professionnelle et l’accés à l’emploi, avec les lieux-ressources documentaires (TIC). Cette option, plus que déclarative était affirmée par le Président du Conseil Economique et Social et Environnemental Jacques Dermagne en clôture des secondes Assises nationales de la jeunesse le 17 octobre dernier à Paris.
Il reste aux Collectivités Territoriales, en particulier aux Conseils Régionaux, avec l’appui des Conseils Economiques et Sociaux Régionaux ( CESR) avec les Conseils Régionaux des Jeunes et les différentes directions ( lycées, formation professionnelle et universités) le soin de mettre leur grain de sel dans un relativisme culturel par lequel l’ESS aurait une place plus conforme à son rôle.

Réforme structurelle que nous pouvons accompagner avec la démocratie participative documentée pour " la formation à l’exercice de la citoyenneté" qui raisonnablement est non séparable de la découverte économique et socioprofessionnelle dès la classe de 4éme des collèges en prologue du stage en entreprise de la classe de 3éme. Nous connaissons des missions culturelles académiques de l’Education Nationale qui pratiques ce préalable de découverte du bassin de vie en classe de 4ème en Région lyonnaise.

Cette proposition est radicalement opposée au projet gouvernemental , quant à mes amis enseignants ils seraient bien inspirés de " mettre en culture et d’enseigner la diversité culturel des formes d’entreprise " ce qui ne les discréditerait pas aux yeux des parents, des élèves et de la vie associative qui les accompagnent .
cf. anthropologie du projet et sociologie appliquée au développement local - http://socio.univ-lyon2.fr et " Nouvelles Pratiques Sociales " Université du Québec à Montréal .

Un défi proposait par ailleurs pour les 11 mois à venir qui nous conduira aux 20 ans de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant ( CIDE intégrale du 20 novembre 1989) avec le droit aux informations.

Le droit de savoir qu’il est possible de coopérer, accordé aux enfants et aux jeunes y compris pour être respectablement compétitif dans la mondialité, un sujet d’éthique et de philo et un exercice de pratique sociale politiquement plus que correct.

La concertation et l’accompagnement des SCOPS c’est aussi celà !

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