L’achat équitable gagné par le chic de l’étiquette

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L'achat équitable gagné par le chic de l'étiquette

Pris entre engagement caritatif et nécessité économique, le commerce équitable entre dans une nouvelle ère avec le textile et la décoration.

Si auparavant le label commerce équitable n’était pas toujours jugé flatteur, il séduit aujourd’hui de plus en plus de grandes marques : plus d’une vingtaine font désormais valoir le label Max Havelaar, seule garantie à ce jour de respect de la filière commerce équitable. Les Salons ouvrent également leurs vitrines, et début avril, Max Havelaar organisait un défilé de mode pour marquer le « un an » du commerce équitable.

On ne trouvera bientôt plus ni poncho péruvien ni corbeille en osier dans le commerce équitable. Place désormais à de ravissantes chemises de nuit en fin coton, à des plats en bambou au design étudié ou encore à de séduisants petits sacs en feutre et laine bouillie. En plein coeur de la 6e Quinzaine du commerce équitable du 29 avril au 14 mai, la philosophie « Trade, not aid » (« Du commerce, pas de l’assistanat ») est plus que jamais d’actualité. « Pendant longtemps, on s’appuyait sur une cible de consommateurs militants. Aujourd’hui, la qualité et l’attractivité passent au premier plan. Le commerce équitable n’est pas et ne doit pas être une alternative à la charité, il permet l’autonomie et la responsabilité, et défend le respect des droits humains », témoigne Laurent Levard, délégué général de la fédération Artisans du Monde. De fait, le concept quitte lentement mais sûrement la planète de l’achat militant pour investir celle de l’achat plaisir et, plus largement, celle de l’achat responsable.

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