L’Union des employeurs de l’économie sociale et solidaire (Udes) insiste sur "la nécessité pour la branche professionnelle de conserver un rôle régulateur important". A la veille de sa rencontre avec le cabinet de la ministre du Travail, le 22 juin, le syndicat patronal prend parti en faveur de la négociation de branche, tout en se déclarant favorable aux accords d’entreprise "sur des éléments en prise avec l’organisation quotidienne du travail".
A la veille de sa rencontre avec le cabinet de la ministre du Travail, le 22 juin, l’Udes insiste sur "la nécessité pour la branche professionnelle de conserver un rôle régulateur important afin d’éviter le moins-disant social". Dans le secteur de l’économie sociale et solidaire (ESS) composé de très petites structures, "la convention collective est l’alpha et l’oméga", observe le président de l’Udes, Hugues Vidor. L’ESS en compte 18 qui concernent 60.000 entreprises employant 1,8 million de salariés. Pour l’Udes, "assez peu de sujets (l’intéressement, le télétravail, la pénibilité)" pourraient être concernés par les accords d’entreprise primant sur les accords de branche. L’union met en garde le gouvernement : "Si l’encadrement par la branche n’est pas maintenu, la voie est ouverte vers une dérégulation totale." L’Udes attend du gouvernement "une clarification" sur l’articulation des accords d’entreprise et de branche.