L’Union des employeurs de l’économie sociale et solidaire (ESS) est déçue du projet de loi. Elle craint que des accords d’entreprise ne viennent déréguler le secteur de l’ESS. Elle veut faire bouger le texte.
"Nous étions intéressés par les intentions de la loi, notamment développer le dialogue social et sécuriser les employeurs, et, au final, nous sommes déçus". Hugues Vidor, président de l’Union des employeurs de l’économie sociale et solidaire (Udes) faisait part, jeudi 19 mai, de ses récriminations contre le projet de loi Travail devant l’Association des journalistes de l’information sociale (Ajis). L’organisation, qui regroupe 80% des employeurs fédérés du secteur de l’ESS (associations, mutuelles, coopératives...), compte bien se faire entendre auprès des sénateurs qui l’étudieront en séance à partir du 13 juin.