Le gouvernement devrait proposer aujourd’hui des critères publics de certification des produits.
C’est une goutte d’eau dans l’océan du commerce mondial, mais qui gonfle de façon spectaculaire : la consommation de produits estampillés « équitables » est passée en France de 12 millions d’euros en 2001 à 120 millions en 2005. La démarche a largement dépassé le champ des initiés : 74 % des Français connaissent désormais le commerce équitable, alors qu’ils n’étaient que 9 % en 2000. Un engouement du public qui a entraîné la prolifération de produits portant cette appellation . Distributeurs et marques se sont de fait engouffrés dans le vide juridique existant : il n’existe actuellement aucun label public pour le commerce équitable (comme il en existe pour le bio), ni en France ni dans le reste du monde.