Jacques Attali, l’ancien conseiller de François Mitterrand devenu, en 1998, le président de PlaNet Finance, une organisation non gouvernementale centrée sur le soutien au microcrédit, s’est invité dans le débat sur le malaise des quartiers en réclamant un plan de développement national de cette forme de prêts qui permette aux exclus bancaires, aux chômeurs ou aux RMistes, de créer leur entreprise. Estimant que "l’accès au crédit contribue à l’intégration économique et sociale", M. Attali demande au gouvernement de "faire une priorité de la mise à disposition de prêts pour créer des entreprises dans les banlieues".
Outre des moyens supplémentaires pour accroître les capacités de prêt des organismes distributeurs de microcrédits - essentiellement l’Association pour le droit à l’initiative économique (ADIE) et France-Active, présidée par l’ancien ministre des finances Christian Sautter -, il souhaite une politique publique en faveur du microcrédit.