L'association Sock en Stock collecte nos chaussettes orphelines, les trie par tailles, par couleurs pour en refaire de nouvelles paires pour les plus démunis.
On a tous un tiroir de chaussettes orphelines. Ces chaussettes qui on ne sait trop pourquoi ni trop comment se retrouvent seules au fond de la machine à laver. À Lille, la jeune association Sock en stock montée par une avocate et son compagnon les collecte pour leur redonner une nouvelle vie.
Des points de collectes
Des cartons aux couleurs de l'association servent de bacs à collectes. Ils sont implantés dans la ville, dans des entreprises, dans un restaurant. Chacun peu ainsi déposer ses chaussettes afin qu'elles puissent servir à d'autres.
Un atelier de tri
Dans une ambiance toujours joyeuse de copains qui se retrouvent, les chaussettes préalablement lavées, sont triées dans un atelier. Là se côtoient toutes les tailles, tous les motifs- à pois, à rayures, unis - toutes les couleurs qu'il faut ranger par similitude.
Taille 18 au 50
Il y a de quoi chausser tous les pieds, les grands comme les plus petits. Toutes les pointures sont présentes. 300 chaussettes trouvent ainsi leur jumelle à chaque atelier.
Une trentaine d'association
Avec l'arrivée de l'hiver, les ateliers vont se multiplier. Sock en stock répond à la demande d'une trentaine d'association qui secourent les plus démunis de Lille et alentours.
Avec le prix Déclics jeunes 2018 de la Fondation de France l'association souhaite investir dans une machine à teindre les chaussettes pour simplifier les étapes.
Lea Gonzalez, avocate, co-fondatrice de l'association Sock en Stock au micro d'Emmanuel Moreau
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- Emmanuel MoreauChronique