Avec leurs quelque deux millions d’emplois et leurs quatre points de croissance économique annuelle, elles montrent qu’une autre croissance est possible.
La loi Waldeck-Rousseau de 1901 relative aux associations fêtera ses cent-vingt ans le 1er juillet prochain. Dans une société en proie à l’individualisme et au délitement, les associations demeurent d’irremplaçables sanctuaires d’engagement, de désintéressement, d’entraide, d’intelligence collective et de mixité sociale. Lieux de coopération, d’émancipation et de reconnexion à autrui, elles sont susceptibles de jouer un rôle capital dans la transformation de notre modèle économique, social et environnemental. Avec leurs dix-huit millions de bénévoles que le monde entier nous envie, avec leurs quelque deux millions d’emplois et leurs quatre points de croissance économique annuelle, elles font chaque jour la démonstration que, sans renoncer à une économie de marché, une autre croissance est possible, davantage fondée sur une économie non lucrative.