A l’occasion d’une table ronde intitulée "l’économie sociale et solidaire (ESS) : une voie de sortie de crise ?", organisée par la mairie de Paris et La Tribune, plusieurs acteurs de l’ESS se sont accordés à dire que la définition d’une entreprise ESS tenait plus au sens de son action qu’à son statut juridique.
Il y a débat. A l’heure où le ministère de l’économie sociale et solidaire (ESS) s’apprête à créer un label pour les entreprises de l’ESS, les voix divergent sur le périmètre exact de l’ESS. Les acteurs présents lors d’une table ronde intitulée "l’économie sociale et solidaire (ESS) : une voie de sortie de crise ?", organisée par la mairie de Paris et La Tribune, s’accordaient en tout cas à dire que l’ESS ne pouvait pas se limiter aux seuls statuts juridiques (mutuelles, associations, coopératives et fondations), ce qui entretient malgré tout une nébuleuse. Plusieurs acteurs du milieu, pour beaucoup du courant de l’entreprenariat social, l’assument complètement. Présents à la table ronde, Jean-Marc Brûlé, président de l’Atelier, Jean-Marc Borello, président du groupe SOS, Sarah Mariotte, responsable des programmes de sélection des entrepreneurs sociaux d’Ashoka, et Xavier Corval, dirigeant fondateur d’Eqosphère sont de ceux-là.