Un comité d’entreprise (CE), ça ne sert pas qu’à faire des cadeaux à Noël. Outre leur rôle en matière économique (les CE doivent être informés et consultés en cas de plan de sauvegarde de l’emploi, par exemple), ces instances proposent des activités sociales et culturelles qui s’adressent à l’ensemble des salariés ou spécifiquement aux plus défavorisés.
Que font réellement les CE ? Pour le savoir, le réseau Cezam, qui regroupe des inter-comités d’entreprise, a enquêté auprès de 600 de ses adhérents. Premier constat : selon le code du travail, l’employeur doit consacrer au moins 0,2% de sa masse salariale brute au budget de fonctionnement du CE. 88,4% des CE interrogés disposent du minimum légal, 9,4% ont plus, mais 2,2% ont moins. Le budget accordé par l’employeur pour les activités sociales et culturelles, lui, varie de 0 à 1 500 euros par an et par salarié.