L’évolution des prix des dépenses quotidiennes incontournables et la pression exercée par de nouveaux besoins altèrent l’appréciation de l’inflation.
Il y a un avant et un après-euro. Depuis le passage à la monnaie unique en janvier 2002, la hausse des prix mesurée par les statistiques de l’Insee et son ressenti par la population française divergent radicalement. D’où la polémique à répétition sur la fiabilité des instruments de mesure de l’inflation. Ce genre de décalage n’est pas exceptionnel en soi, mais sa durée et son ampleur sont inédites.