C’est en effet la première fois que les employeurs de l’économie sociale, mutuelles, associations, coopératives, étaient présents en tant que tels aux élections prud’homales. Lors de ce scrutin, ils ont présenté des listes dans 125 conseils -section « activités diverses »- et 2 conseils -section « encadrement »-, sur les 271 conseils prud’homaux existant.
Ces listes ont recueilli 11,3% de la totalité des suffrages exprimés dans le collège Employeurs, soit près de 40% des voix de la section « activités diverses » dans les conseils où elles étaient présentes. En prenant la seconde place de représentation des employeurs, l’économie sociale a démontré son importance aux côtés des employeurs des entreprises de capitaux, et témoigné de la force de "l’autre forme d’entreprendre", privée, basée sur les groupements de personnes.
Les employeurs de l’économie sociale ont ainsi tenu leur pari de représentativité.
Le CEGES, qui incarne les mouvements de l’économie sociale, demande au gouvernement de prendre acte de cette réalité et d’en tirer toutes les conséquences dans le processus de reconnaissance des partenaires sociaux et de leur place dans le dialogue social.
Le CEGES prendra rapidement les initiatives en ce sens avec les syndicats d’employeurs des diverses branches de l’économie sociale.