Depuis plusieurs décennies, les acteurs de l’économie sociale et solidaire apportent la preuve qu’il est possible de conjuguer économie, solidarités et biens communs. En implantant la démocratie au cœur de l’économie, ils s’opposent à la logique exclusive et excluante de l’optimisation du rendement financier à court terme qui régit l’économie dominante, et ils résistent à l’emprise croissante de l’économie souterraine, criminelle et mafieuse.
Dans une économie de plus en plus financiarisée, malgré le grand coup de semonce de l’éclatement de la bulle spéculative lié à la crise des subprimes en 2008, face au modèle de développement productiviste qui montre tous les jours ses limites et survit grâce à l’endettement des ménages, des États et des PME, face à la gravité de la crise écologique, les valeurs et principes défendus par l’économie sociale et solidaire peuvent rencontrer un large écho dans la société.