"Si ils n’ont plus de pain, qu’ils mangent de la brioche". Cette phrase (historiquement fausse) attribuée à Marie-Antoinette quand le peuple venait réclamer à manger pourrait illustrer mon état d’esprit à la lecture du communiqué de Coordination Sud sur l’arrêt de l’aide public au développement pour le Niger et le Burkina Faso. Qu’on comprenne la mécanique : les Etats ont deux moyens d’aider un pays, soit en versant à l’Etat, soit en versant à des ONG. Le premier cas est le premier à sauter en cas de difficulté, guerre, coup d’Etat, ... Le deuxième est moins utilisé. Qu’un Etat par ses représentants soit sanctionné, on peut en discuter. Que le peuple soit sanctionné, on frôle la double peine. Ces deux pays ont vécu des coups d’Etat récemment et ce sont les 9 millions de personnes au Burkina Faso et au Niger qui vont pâtir de l’action de quelques illuminés qui pensent être plus démocrates et légitimes que les personnes élues auparavant. Je ne rentre pas dans le fond des revendications car je ne maîtrise pas le dossier. Coordination Sud qui rassemble les ONG Françaises s’inquiète du potentiel arrêt de l’aide publique au développement et dénonce le flou autour des prochaines décisions du gouvernement Français, qui ne sanctionnerait, dans les faits, que les peuples et non les dirigeants légitimes ou non. L’association explique qu’une "telle décision instrumentalise la solidarité internationale, en fait un levier de négociation dans les relations diplomatiques d’État à État". C’est bien une double peine que les peuples pourraient avoir à vivre si les craintes se confirmaient.
Les petits frères des pauvres sortent leur 8 rapport sur les liens intergénérationnels. Le rapport à l’ambition de répondre à des questions connues comme "Les tensions et les conflits entre générations sont-ils réels ?", "Le supposé individualisme montant serait-il responsable d’un affaiblissement des liens ?" ou encore "Jeunes et vieux n’ont plus rien à se dire ?". En complément, le podcast des Petits Frères des Pauvres, "Même pas mort !" aborde la question de l’âgisme avec des experts.
"vos seins sont parfaits, tant qu’ils sont en bonne santé"... Ne vous méprenez pas sur mon propos, je ne fais que relayer le slogan de la ligue contre le cancer qui vient de lancer sa dernière campagne sur le cancer du sein. La ligue est en effet "préoccupée par la baisse alarmante du taux de participation au programme national de dépistage du cancer du sein" confirmée par une enquête réalisée en août 2023 qui montre que moins de la moitié des femmes de 50 à 74 ans ont participé à un dépistage. La campagne est claire et la ligue argumente "le cancer du sein est la première cause de décès par cancer chez la femme et les inégalités sociales sont un des premiers marqueurs des inégalités de santé vis-à-vis de cet enjeu majeur". Parlons en autour de nous.
Bonne lecture,
Bonne fin de semaine.
Guillaume Chocteau