Penser différemment la question de l’accessibilité des produits bio
La bio serait-elle forcément inaccessible aux plus défavorisés ? Devons-nous nous en remettre
"aux prix les plus bas " promis par la grande distribution pour soi-disant démocratiser l’accès à la
bio ?
Déjà en août 2011, le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie
(CREDOC), consacrait son numéro de Consommation et Modes de vie à l’environnement et
constatait que : "Réservé à une minorité plutôt aisée et très engagée il y a quinze ans, le bio se
diffuse désormais dans les catégories les plus modestes : 52 % des personnes disposant de
moins de 900€ par mois consomment aujourd’hui des produits issus de l’agriculture biologique,
contre 20 % en 1995."
Ce constat est l’expression d’un besoin partagé par toute la population et de la fin du seul
« marché de niche » dans lequel beaucoup d’acteurs économiques ont voulu cantonner la bio. Il
révèle aussi la possibilité de diversifier ses sources d’approvisionnements en tant que
consom’acteur.
Mettre en évidence les initiatives citoyennes de terrain
Le recueil d’expériences de circuits courts à dimension sociale sur lequel nous avons travaillé en
2011 recense 13 expériences en 11 fiches de capitalisation. Il met en évidence des initiatives
locales et citoyennes partout en France pour la construction d’une offre alimentaire de qualité
dans le cadre d’une économie solidaire.
Dynamiques associatives, innovations socio-économiques, alliances avec les collectivités… autant
de réussites au service d’une économie équitable que nombre de nos concitoyens appellent de
leurs vœux.
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