Réunis a l’occasion du salon Decid’Assur qui se tient à Paris, les acteurs de l’assurance et du monde mutualiste ont confronté leurs avis autour de la délicate question de la perte d’autonomie. Si l’idée d’un partenariat public-privé semble plaire à l’ensemble des parties concernées, sa mise en place divise les opinions.
Les travaux sur la prise en charge du risque dépendance vont bon train. Entre propositions diverses et avis aiguisés sur la question, les acteurs de l’assurance et les mutuelles veulent d’abord penser aux conditions de vie et à la décence des personnes âgées dépendantes, avant de parler argent et de savoir comment financer ce risque à l’avenir.
« Il ne faut pas que le débat se résume au simple plan financier, c’est aussi un débat sociale », annonce d’emblée Jean-Martin Cohen-Solal, directeur général de la FNMF (Fédération Nationale de la Mutualité Française). Des propos rejoints par Bernard Spitz, président de la FFSA (Fédération française des Sociétés d’Assurance) qui ajoute que « Au dela du point de vue financier, c’est un problème global qui est aujourd’hui anxiogène ».
En effet, je partage assez l’avis de ceux qui pensent que ce partenariat est très délicat. Si sur le papier tout semble aller pour le mieux. Dans la réalité et l’applicatif, cela ne a pas être si facile. Nous avons aujourd’hui des habitudes et surtout un système qui permet tout à fait de le gérer facilement... cela sera très trèd difficile à changer, pour des résultats moindres.