Le lundi 1er mars, le géant français de l’agroalimentaire, Danone, a annoncé l’éviction de la direction générale de son PDG, Emmanuel Faber, qui conserve néanmoins la présidence du groupe. Cette décision, réclamée par des fonds activistes récemment entrés au capital, semble aujourd’hui révéler les fragilités du statut d’« entreprise à mission » dont Danone fut la première entreprise cotée à se doter, en mai 2020.
Le cas Danone fait en effet ressortir les impasses et les angles morts de la loi Pacte, promulguée en 2019, qui officialise ce statut d’entreprise à mission et prévoit que l’entreprise puisse également se doter d’une « raison d’être », validée en assemblée générale par les actionnaires.