« Les réformes structurelles qui commencent par générer des coûts avant de produire des avantages, peuvent se heurter à une opposition politique moindre si le poids du changement politique est supporté dans un premier temps par les chômeurs. En effet, ces derniers sont moins susceptibles que les employeurs ou les salariés en place de constituer une majorité politique capable de bloquer la réforme, dans la mesure où ils sont moins nombreux et souvent moins organisés. » Perspective de l’emploi de l’OCDE, stimuler l’emploi et les revenus, Paris, 2006.
Voilà une tactique clairement énoncée, à l’inverse des déclarations politiques qui, sous couvert de « réhabiliter le travail », visent en fait à restreindre encore les droits des salariés.
Je suis en situation précaire depuis mon arrivée dans l’Ain fin 1992. Je constate quotidiennement qu’il n’existe pas grand chose dans ce département qui vit de son passé et les entreprises sur leurs acquis. Serait-ce un département sinistré ? Le développement du tourisme permet quelques possibilités d’emplois saisonniers mais qu’en est-il d’emploi pérennes ? De CDD en remplacements et même CAE, que puis-je faire de plus qu’espérer toujours et encore... Mes recherches sur internet donnent tjs le même résultat : pas d’économie solidaire, pas d’offres développement durable, en bref, l’innovation et l’avenir, connais pas en dehors de Lyon, Grenoble, Annecy... Même la revue du Conseil Régional ne parle pratiquement jamais du département, hormis les nouveaux lycées. Quand on veut travailler sans faire + de 50kms par jour, reste assistante maternelle, aide à la personne : tout ce qui laisse la femme dans un épanouissement certain ! Quant on souhaite travailler avec ses neuronnes ? que fait-on ?