La loi confortant le respect des principes de la République dite loi séparatisme ajoute une pierre à l’édifice de la lente érosion des relations entre l’Etat et les associations. Le contrat d’engagement républicain, mis en place par son article 12, offre aux pouvoirs publics un outil supplémentaire pour brider les capacités d’interpellation et de critiques des associations essentielles à la vie démocratique.
Ce contrat n’est pas le seul vecteur de mise à mal des libertés associatives, la marchandisation, la managerialisation et l’instrumentalisation des associations sont d’autres facettes de la même politique que le Collectif des associations citoyennes s’emploie à décrypter.
Le rétrécissement important de ces libertés ces dernières années a amené les associations à s’organiser collectivement au sein de L.A. Coalition qui porte l’observatoire des libertés associatives.