Avec la propagation du virus sur l’ensemble du territoire, de nombreuses associations et acteurs de l’économie sociale et solidaire se retrouvent en grande difficulté. Pour le haut-commissaire en charge de l’ESS au ministère de la Transition écologique, Christophe Itier, il faut rapidement trouver des solutions pour accompagner ces structures frappées de plein fouet par la pandémie.
LA TRIBUNE - Quelles sont les conséquences de la pandémie sur le secteur de l’économie sociale et solidaire ?
CHRISTOPHE ITIER - Les conséquences sont doubles. Les entreprises de l’ESS, comme toutes les autres, sont confrontées à une baisse ou à un arrêt de l’activité et doivent donc faire des demandes de chômage partiel et des demandes d’aides financières. Par ailleurs, elles subissent aussi pour nombre d’entre elles, l’impact de la pandémie sur l’accompagnement des personnes dans les établissements médico-sociaux, dans la solidarité. Nous avons mis en place dès le début de la crise une cellule de liaison pour faciliter la coordination avec les têtes de réseau de l’économie sociale et solidaire, mais aussi avec les investisseurs (Caisse des dépôts, BPI, France Active).