La justice doit se prononcer sur le non-renouvellement d’une large part du gigantesque contrat de construction et de maintenance des réseaux cuivre et fibre historiquement confié par Orange à Scopelec. Le Tribunal de commerce de Paris vient d’exiger le maintien du contrat initial jusqu’au 8 avril.
C’est un curieux cadeau de bienvenue pour Christel Heydemann, la nouvelle directrice générale d’Orange qui prend officiellement ses fonctions lundi. Une ordonnance du Tribunal de commerce de Paris l’attend sur son bureau. Elle contraint l’opérateur historique à maintenir actif, à titre conservatoire, l’énorme contrat qui le lie depuis 2015 à la première coopérative de France, Scopelec, pour la construction et la maintenance de ses réseaux en cuivre et en fibre optique.
Ce contrat aurait dû expirer au 31 mars dernier. Mais au vu de la gravité de la situation ( la société tarnaise s’est placée en procédure de sauvegarde il y a dix jours), la justice a exigé à la dernière minute qu’il reste en vigueur jusqu’au 8 avril. Une audience de référé devra alors décider s’il est maintenu au-delà - jusqu’à une décision sur le fond du dossier, potentiellement dans plusieurs mois.