Plus petit orchestre permanent de France, l’Orchestre de chambre de Toulouse a réussi à traverser différentes périodes de crise. Son administrateur, Renaud Gruss, défend avec énergie son organisation sous forme de société coopérative de production (Scop).
Un orchestre de chambre à part. Plus petit membre de l’association française des orchestres (AFO), l’Orchestre de chambre de Toulouse est le seul à avoir opté (depuis 2004) pour le statut de société coopérative de production (Scop). Les douze musiciens de l’ensemble et les trois administratifs qui gèrent l’organisation détiennent donc la société. Même si le capital mis par chacun diffère (de vingt à plusieurs milliers d’euros), chacun dispose d’une voix équivalente pour les votes qui ont lieu lors de l’assemblée générale (AG) de l’entreprise. L’orchestre de chambre a en réalité un statut un peu hybride : bien qu’entreprise commerciale, elle est délégataire d’une mission de service public et reçoit des financements de la part de l’État et des collectivités.