Il s’agit vraiment d’une première pour deux mondes qui se regardaient jusqu’alors en
chiens de faïence …
En réalité, comme l’indique la Confédération générale des SCOP dans sa publication
« Participer », nombre de dirigeants de Scop siègent dans les Chambres de Commerce et
d’industrie (CCI) et participent à la vie des instances consulaires, mais la convention
signée lors du Congrès national des Scop au Futuroscope amorce un partenariat formalisé
afin que les coopératives prennent toute leur place dans la promotion de l’entreprenariat,
notamment dans le cadre des reprises et transmissions d’entreprise. L’objectif principal de
cette convention est d’apporter aux conseillers en création, reprise et transmission des CCI
l’information nécessaire sur le statut coopératif et qu’ils sachent quand pouvoir présenter
cette solution aux entrepreneurs en fonction de leur questionnement. Chaque année, les
CCI reçoivent près de 350 000 personnes, porteurs de projet de création ou de reprise et
cédants.
Trois axes de collaboration se dégagent ainsi de la convention :
Organiser la réciprocité de l’information sur les actions menées en matière de Création,
Transmission, Reprise par les CCI et les Unions régionales du réseau Scop Entreprises (UR
Scop).
Encourager les partenariats régionaux entre UR Scop et CCI ou CRCI (Chambre
Régionale de Commerce et d’Industrie) en vue d’une mise en oeuvre concrète formalisée
au plus près des porteurs de projet. Ce partenariat doit organiser la collaboration entre les
instances locales afin d’optimiser les connaissances et les contacts entre conseillers CCI et
UR Scop : participer à des conférences ou cessions de formation, diffusions d’informations,
rédaction d’outils de communication spécifiques, information des salariés repreneurs sur le
statut coopératif …
Au niveau national, CCI-Entreprendre en France a inclus une question sur les Scop dans
le cadre de sa campagne de sensibilisation à la transmission d’entreprise réalisée par
téléphone auprès de 15000 dirigeants. Une communication sera réalisée par la
Confédération auprès des dirigeants potentiellement intéressés par la transmission aux
salariés mais qui ne connaissent pas les Scop. La convention prévoit une évaluation
bisannuelle de son application dans les premières années d’exécution.