Les Nations unies qui proclament 2012 Année internationale des coopératives, les Scic (coopératives d’intérêt collectif) qui fêtent leur 10e anniversaire en février, la tentative avortée de sauvetage de la compagnie SeaFrance grâce à une Scop (société coopérative et participative)…. Présent dans tous les secteurs d’activité (agriculture, industrie, commerce, services), le mouvement coopératif fait beaucoup parler de lui.
Président de la Confédération des Scop, Patrick Lenancker estime que ces sociétés (près de 2000 entreprises pour 39000 salariés) sont encore appelées à se développer.
Pourquoi le mouvement coopératif fait-il aujourd’hui davantage parler de lui ?
Parce que la crise financière est passée par là avec son discours sur les entreprises, notamment les grandes, cotées en Bourse, où il n’est question que d’argent et de profits. Or, si avoir un travail et le conserver est aujourd’hui la priorité des citoyens, la qualité de cet emploi, la possibilité de s’y épanouir, le fait de savoir à quoi il sert, sont également devenus une réelle préoccupation. Le mouvement coopératif, avec le mode de gouvernance des Scop et des Scic, apporte une réponse à ces préoccupations. Les coopératives ne sont pas là pour gagner le plus d’argent possible, mais pour en gagner le plus longtemps possible. Ça fait la différence !