Le 5 janvier, c’était la journée mondiale pour le bénévolat. En France, en plus, cela se positionne dans l’année de la Grande Cause Nationale. Une façon de féliciter, remarquer, remercier les engagements bénévoles de millions de Françaises et Français qui s’investissent dans tous les secteurs en France, y compris les plus économiques (l’assurance par exemple), les plus sociaux (l’aide aux plus démunis), les plus complexes (l’accès aux droits pour les étrangers),... Et France Bénévolat de rappeler à juste titre que "l’enjeu est à la diversification des modes d’engagement, des parcours d’engagement, des modalités de reconnaissance et de valorisation des bénévoles". La fédération Léo Lagrange s’est également posée la question de l’engagement, et surtout, de son universalité supposée. Tout le monde peut il s’engager ? Michel Joli, administrateur de la Fédération Léo Lagrange, a rappelé que « Engagement, un vieux mot usé dont le sens initial, qui était essentiellement militaire et religieux, s’est heureusement perdu et qui, aujourd’hui, désigne ce qui est à la fois l’expression d’une liberté et d’une adhésion. C’est une belle contradiction ».
Carole Delga, Ministre en charge (entre autres) de l’ESS, a annoncé la mise en place de 3 dispositifs permettant le financement de l’ESS. Attendu par les entreprises, la BPI y jour bien entendu un rôle central, et on peut espérer une mise en place opérationnel pour le premier trimestre 2015.
Coup de semonce dans le monde des coopératives d’activités ! Imaginons : 7000 salariés, 25 établissements, 4 SCOP et 1 SCIC, voici les chiffres permettant d’entrevoir un futur proche bigrement intéressant. En effet, la première mutuelle de travail associé, Bigre !, va voir le jour prochainement autour de SMart, Coopaname, Oxalis, Grands Ensemble et Vecteur Activités. Au delà du rapprochement technique, c’est une vraie volonté alternative qui se met en jeu, avec la proposition de faire travailler ensemble des personnes, sur des projets individuels, tout en restant solidaire, et avec le changement d’échelle si cher à l’ESS en ce moment. Preuve qu’on peut vouloir changer d’échelle sans reprendre les ficelles du système qu’on est censé dénoncer (ou combattre / rejeter / ...).
Après "bigre", "chiche" ! Le Centre des jeunes, des dirigeants et des acteurs de l’économie sociale et solidaire (CJDES) organise pour la deuxième année, son Prix des pratiques innovantes de l’économie sociale et solidaire. Ouvert à tous, la volonté est de "détecter, modéliser et mettre en valeur les pratiques sociales" pour adapter et dupliquer. Là encore, une façon de prouver ce que nous avançons dans les textes : notre "vertu"
Si il y a bien un Ministre dont on a entendu parler la semaine dernière, c’est bien celui de l’Economie et des Finances, Emmanuel Macron. En effet, Manuel Valls a présenté en Conseil des Ministres, son projet de loi dit "Projet de loi pour l’activité et la croissance". Plusieurs éléments dans ce projet de loi, mais les 2 points d’achoppement principaux étaient l’élargissement du nombre de dimanche durant lesquels les salariés pouvaient travailler et la modification du contrôle des licenciements sociaux dans les petites entreprises.
Espérons que le Ministre ne fasse pas un "burn out", cette maladie qu’on a réussi à qualifier depuis quelques années et qui fait régulièrement les couvertures des dossiers sur l’emploi. L’enjeu est de taille et c’est pour cela qu’une "trentaine de députés de la majorité demandent la reconnaissance du burn-out comme maladie professionnelle, ce qui permettra ainsi d’en imputer la prise en charge aux "responsables", les employeurs"
Bonne semaine, bonne lecture