La concurrence dans la précarité ? Il est temps de réagir...

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La concurrence dans la précarité ? Il est temps de réagir...

Quelques fois, on lit un titre d’article, de communiqué de presse et on tente de retrouver le rédacteur, l’organisme, le journal,... Et quelques fois, on se trompe ! Là, en lisant le titre d’un communiqué de presse, je me suis dit que c’était une association revendicative, ou un syndicat, ou encore un collectif thématique... "Rentrée sociale 2017-2018 "Des espérances ou « désespérance » ?"... Autour d’un jeu de mot bien trouvé, on constate la profondeur du propos, l’amertume du constat. Et ce communiqué, c’est l’UNIOPSS qui l’a rédigé. Argumenté, illustré, le communiqué fait partager les doutes et inquiétudes de l’union sur l’état d’esprit supposé du Gouvernement récemment installé. Un extrait illustre mon propos : "l’Uniopss regrette que l’entrée des dossiers se fasse prioritairement sous un angle économique, avec « une recherche d’efficacité à court terme, écartant et culpabilisant, ceux qui sont à la marge »". Ou comment résumer en une phrase les discussions et informations qui remontent du terrain ! La conférence de rentrée de l’UNIOPSS a repris ce que l’union a publié depuis plusieurs semaines à travers ses communiqués : absence de ministères pour l’enfance, la famille, suppression des contrats aidés, réduction des APL, ... A lire pour se mobiliser, pas pour se remonter le moral...

La colère sur la suppression des contrats aidés est toujours aussi forte. Jamais, en 15 ans d’existence, nous n’avons reçu autant de communiqués de toute part constatant et exprimant une position de la part des acteurs de l’ESS. La mobilisation est massive. On peut se poser des questions sur les contrats aidés, mais tous dénoncent la brutalité et l’absence d’alternative proposée. Une information est pourtant passée assez inaperçu ces derniers jours, sauf aux yeux du RNMA ; l’idée [saugrenue] de compenser les contrats aidés perdus par des services civiques ! Dès l’introduction, le RNMA dénonce l’exploitation des jeunes avec un emploi à 5,58 euros de l’heure ! Et les détails suivent... Les esprits chagrins penseront à une version "civique" du CPE (Contrats nouvelle embauche) du Gouvernement Villepin. Il va falloir du doigté à Messieurs Itier, haut commissaire à l’ESS et Borello, missionné sur la suite des contrats aidés, pour déminer et avoir l’oreille des acteurs de l’ESS.

Même son de cloche côté UDES qui dénonce la "décision inacceptable" à l’unanimité de ses administrateurs (Là, aucune divergence entre les syndicats, familles juridiques, ...)

Ressources Solidaires a été beaucoup sollicité sur les annonces gouvernementales concernant les contrats aidés. 4 émissions de radios, 4 interviews presse écrite, preuve de notre reconnaissance en terme d’analyse du marché du travail. Une émission a été particulièrement intéressante, celle de JET FM, radio associative nantaise, qui a donné la parole à des employeurs, des salariés et des acteurs de l’ESS, dont nous. Retrouvez là ici...

L’échéance se rapproche... Le temps se raidit... Si vous souhaitez continuer à lire notre site, il faut que les utilisateurs contribuent à sa vie. La rentrée est compliquée pour Ressources Solidaires. La mobilisation de son lectorat doit être à la hauteur des enjeux. Nous restons le média le plus transversal sur l’ESS et sur le travail. Notre disparition aurait la conséquence de laisser la diffusion de l’information à des "entités avec intérêt" et non une approche globale et indépendante. C’est le choix de nos lecteurs donc de savoir ce qu’ils souhaitent : un relais indépendant ou des relais intéressés. 10 ou 20 euros pour un individu, quelques centaines pour un acteur de l’ESS, pour devenir acteur de Ressources Solidaires ! Les sommes sont modiques mais nous permettront de continuer à vivre, tout simplement. Et dans l’autonomie que nous avons toujours voulu pour nos productions. MERCI DE CLIQUER POUR ADHERER ET NOUS SOUTENIR !.


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