Pierre Radanne, l’un des acteurs des négociations, constate que les 5 voies d’accord possibles sont dans l’impasse et que le traité risque de ne jamais voir le jour. A un peu plus de trois mois du sommet sur le climat de Copenhague...
Pierre Radanne, consultant en énergie et ex-président de l’Ademe, appuie actuellement les pays francophones (notamment africains) dans le cadre des négociations internationales sur le changement climatique.
A près de trois mois du sommet de Copenhague où en sont les négociations ?
Pour l’instant nous sommes dans l’impasse. Au départ, il y avait cinq voies d’entrée possibles. La première voie consistait à suivre quelques grands engagements – pas d’augmentation de plus de 2°C, division par deux des émissions et réduction des émissions de 80 à 85% pour les pays industrialisés d’ici à 2050. Cette voie avait le soutien des scientifiques, des grandes ONG, de l’UE.