Après l’adoption par le Parlement du projet de loi Grenelle 1 qui fixe les grandes orientations environnementales de la France en matière de transports, d’énergie et d’habitat, les associations constatent avec dépit que leurs recommandations du mois de juin n’ont pas été suivies. En votant quasi en l’état le titre 1er « Lutte contre le changement climatique » de la loi Grenelle 1, les députés, avec l’appui du gouvernement, ont raté une occasion unique de placer la France dans le peloton de tête des pays leaders en matière d’environnement, notamment en vue de la conférence de Copenhague de décembre prochain. Les quelques avancées du Grenelle ne doivent pas masquer l’immensité du vide sur des dossiers majeurs ni les reculs observés sur d’autres.
Autoroutes, poids lourds... : le dossier noir des transports
Les vieilles rengaines sur les intérêts économiques de la route sont toujours ancrées dans la plupart des groupes politiques.
Ainsi, le texte de loi donne la possibilité de construire « dans les meilleurs délais » de nombreux projets autoroutiers. Cette disposition, introduite par les sénateurs et confirmée par les députés, va à l’encontre de l’esprit et des engagements du Grenelle qui n’envisage la réalisation d’autoroutes que comme ultime recours.
Le capitalisme impose toujours ses impératifs !
Pas d’écologie véritable possible dans ce système !