Pour Michelle Dange, le projet de loi sur l’adaptation de la société au vieillissement comporte des avancées, en particulier sur la gouvernance. Mais la présidente de Générations mutualistes attend du volet consacré aux établissements des mesures permettant notamment de réduire les restes à charge des résidents et de leurs familles.
Le Premier ministre a présenté le 12 février les grands axes du projet de loi sur l’adaptation de la société au vieillissement. Quelle analyse faites-vous de ce texte ?
Michelle Dange – Nous sommes réellement en phase avec le cadre général du projet de loi et les propositions qui sont faites. L’approche transversale développée autour de trois piliers – anticipation, adaptation, accompagnement – est proche de la vision mutualiste toujours portée autour de la prévention, du soin et de l’accompagnement. En effet, le vieillissement de la société ne se résume pas uniquement à la question de la dépendance ! Nous sommes donc ici au cœur d’un débat qui touche l’ensemble des citoyens. Dès lors, nous ne pouvons que nous réjouir de la vision développée actuellement, d’autant plus que nous attendions ce projet de loi depuis longtemps.