Né dans l’urgence après l’explosion de la Camif en 2008, l’Élan coopératif niortais se transforme pour mieux faciliter la création d’activité économique.
Pour Jean-Pierre Martin, un plus un ne font pas deux, mais trois : « Les chefs d’entreprise en Italie ou en Espagne, ça ne les dérange pas de s’associer à un concurrent pour gagner. L’un sait faire une chose. Le second sait en faire une autre. Les deux ensemble réussissent à en faire une troisième. » Une philosophie à la base de la future SCIC (société coopérative d’intérêt collectif) qui va voir le jour d’ici la fin de l’année.
La réussite du Trévins, un demi-millier de repas servis par jour
Cette SCIC prolonge l’aventure lancée il y a quatre ans avec l’Élan coopératif niortais. Nous sommes en novembre 2008. La Camif explose. A l’heure où le tribunal de commerce annonce la catastrophe aux salariés, les élus réunis s’interrogent : que faire face au séisme ? « Dans le tour de table, on s’est tourné vers moi parce que j’étais le président de la chambre régionale d’économie sociale. On était dans le très chaud, le secrétaire d’État à l’industrie, Luc Chatel, arrivait le lendemain. Je me suis dit : il y a sûrement possibilité de rebondir », raconte Jean-Pierre Martin.