Allons bon. Alors que l’on croyait avoir trouvé une source d’énergie alternative, technologiquement simple, alter-compatible et aisément déployable, voilà que le revers de la medaille montre un bien sinistre éclat. L’influent activiste et journaliste anglais Georges Monbiot l’écrit dans le Guardian : le biodiesel est pire que le pétrole.
L’argument développé par Monbiot est simple : la demande croissante en biodiesel, notamment en Europe, va entraîner une augmentation considérable de la production de l’huile, en particulier de l’huile de palme puisque c’est la culture qui revient le moins cher.