Alors que la croissance de l’apprentissage s’est faite surtout au profit des formations supérieures et au détriment des contrats de professionnalisation, une nouvelle étude du centre d’études et de recherches sur les qualifications (CEREQ) confirme les bienfaits de l’alternance pour les jeunes issus des Quartiers politiques de la ville (QPV).
L’étude du CEREQ réalisée avec l’Agence nationale pour la cohésion des territoires (ANCT) (voir ci-dessous) porte sur la génération ayant quitté le système éducatif en 2017 et conforte les positions développées depuis 2018 par de nombreux acteurs de l’emploi et de l’insertion dont l’UNSA.
Les bénéfices de ce type de formation en alternance (contrat de professionnalisation ou apprentissage) sont réels pour ces jeunes souvent les moins qualifiés, ils ont malheureusement de grandes difficultés pour y accéder : recherche d’employeur très compliquée (15 % d’entre eux vs 10 % pour les jeunes résidents hors de ces quartiers), discriminations (adresse…), déficit d’accompagnement …
Au total, l’écart est de 10 points dans l’accès à l’alternance ( 23 % vs 33 %, quel que soit le niveau de diplôme) entre les jeunes résidant en QPV et les autres.