Six ans après la parution du livre « 50 questions 50 réponses sur la dette, le FMI et la Banque mondiale » qui a été traduit en sept langues (anglais, arabe, coréen, espagnol, italien, japonais, portugais), Damien Millet et Eric Toussaint sortent cette version actualisée et complétée qui décrypte le discours officiel sur la dette et envisage les scénarios possibles pour sortir de l’impasse. Ils exposent les différents arguments moraux, politiques, économiques, juridiques, écologiques sur lesquels repose la revendication d’une annulation de la dette publique.
Depuis la crise de la dette qui a éclaté en 1982, malgré leurs innombrables richesses naturelles et humaines, les pays du tiers-monde sont saignés à blanc. Le remboursement d’une dette devenue colossale prive leurs populations de la satisfaction des besoins les plus élémentaires. La dette est devenue un mécanisme très subtil de domination et le moyen d’une nouvelle colonisation. La dernière initiative d’allégement de la dette, lancée en fanfare par le G8 en 2005, ne change pas la donne. Une approche radicalement différente doit être envisagée : l’annulation pure et simple de cette dette, illégitime et largement odieuse.